lundi 11 octobre 2010

Tu veux ou tu veux pas ♫♫♫♫






Entre les deux, mon cœur balance



Au début de la maladie, pas de questionnement de ma part concernant une éventuelle reconstruction. Il me fallait surtout tuer la « bête ».

Ce qui fût fait en juin 2009.

Maintenant, j’ai beau avoir 54 ans, je n’en reste pas moins femme.
Autant, cette mutilation a été de suite été acceptée par ma tête mais jamais par mon corps.
Pour moi, la féminité ne réside pas dans son sein, mais c’est un plus que l’on m’a attribué en tant que fille. (cela n’est que mon avis personnel ….). De plus, il ne ma même pas servi pour allaiter ma fille, pfffff, pas de lait.

Ce corps n’est pas le mien, il m’est devenu étranger, outre le surpoids, je ne supporte pas cette asymétrie.

Je peux comprendre que l’ablation passe en priorité car c’est un besoin médical mais je regrette toutefois que la patiente ne soit pas suffisamment prise en charge et surtout en amont, concernant cette reconstruction.


Me regarder dans une glace à la sortie de la douche, c’est niet. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas ouvert un livre au rayon lingeries, pourquoi faire.

Cela peut paraître paradoxal, mais lorsque j’ai subi la mastectomie, je n’ai eu aucune honte à montrer ce sein que je n’ai plus à ceux et celles qui voulaient. Je n’ai pas souffert physiquement de cette ablation puisque les nerfs sont coupés. Oufffffff.
Ne plus oser se montrer devant son conjoint même si celui-ci s’en fiche, Maintenant, il faut savoir que cette reconstruction sera pour moi, uniquement pour moi, pour retrouver mon identité corporelle et m’habiller comme je le désire.

Et ce mal de dos incessant dû à cet absence de sein, ah oui, j’ai une prothèse en silicone à glisser dans mon soutien gorge ou une à appliquer à même le corps mais elles sont trop lourdes et je suis obligée de mettre celle en mousse qui, elle me convient au niveau légèreté mais j’ai une poitrine un peu plus grosse que la prothèse et pourtant je ne fais pas un 95 F mais un 90B.

En janvier, j’ai rendez-vous avec ma chirurgienne/gynécologue pour que l’on voie ensemble cette reconstruction. Tout ce que je sais, je la veux avec le moins de douleurs possibles, « doudouille » la joyce.

Maintenant, j’ai des amies qui ne veulent pas cette reconstruction, elles ont leurs raisons qui sont tout à fait respectables.
Certaines en ont ras le bol de voir les toubibs, cela leur rappelle de bien trop mauvais souvenirs, d’autres ne veulent plus souffrir.

Peut être arriverais-je alors à faire le deuil de ce sein !!!!

Bientôt, je vous raconterais ma nouvelle vie avec ce nouveau sein qu’il va aussi me falloir m’approprier.

1 commentaire:

  1. je pense comme toi!ton blog est super!moi aussi j' en ai fait un c'était http://enfevrier69.blogspot.com
    mais là je l'ai laisser un peu tombé...face m'aide bcp!bz!bz!pense bien à toi!

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